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Les échos de Valclair
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31 janvier 2006

Six choses de moi

Je me suis trouvé interpellé par Ophélie pour participer à l’un des blogo-jeux en cours en ce moment. J’aime et je n’aime pas les blogo-jeux. Ils forment une sorte d’autre type d’atelier d’écriture auquel il peut être intéressant de se soumettre, ils créent de la convivialité blogosphérique (sympa tu as pensé à moi et moi justement je vais penser à vous) mais ils alimentent aussi la dispersion redoutable bouffe temps et avale priorités…

Enfin bon celui-ci ne me déplait pas et puis venant de la sympathique Ophélie…

Il s’agit de donner « six faits aléatoires » de soi… Aléatoires ? Comment pourraient-ils l’être ? Il faudrait avoir toute une valise de faits, préparés à l’avance, qui seraient un peu une somme de soi et dans laquelle gentiment on piocherait… Où alors il faudrait chopper ceux qui viennent spontanément à l’esprit, pas facile ça, il faudrait peut-être lancer ce type de consigne dans un atelier d’écriture en temps très limité, allez y, vite, faites courir votre main sur le papier, tout de suite, voyons ce que ça donne, moi j’ai vu cette consigne avant-hier, ce n’est pas que j’y aie pensé consciemment mais sûrement il y a des choses qui ont dû cheminer…

Alors qu’est ce qui vient :

1) l’odeur du sapin, autrefois, au moment des Noëls chez mes grands parents, quand on rentrait dans le salon le matin, les adultes avaient installé l’arbre pendant que nous dormions, l’odeur nous saisissait en ouvrant la porte et l’éblouissement des cadeaux, et cette odeur je ne l’ai jamais retrouvé, je n’ai jamais retrouvé cette magie là, même dans les Noëls avec mes enfants petits.

2) La colère, il m’arrive de basculer dans la colère, je ne sais pas pourquoi, de façon parfaitement irrationnelle, ça bascule,à partir d’un petit fait, d’un petit mot, parfaitement dérisoire, d’une résistance d’un objet (ah le clou qui refuse de se planter correctement !), c’est une colère sombre, froide, toujours tournée d’abord vers moi-même , je déteste mes colères…

3) Le plaisir immense, quand la journée est close de me mettre dans mon lit, avec un bon livre, loin des babils de la journée, loin de l’écran fascinant de mon ordinateur, fermer les écoutilles et m’envoler dans les mots, l’ennui c’est que je suis souvent un peu crevé et que mes yeux se ferment plus vite que je ne le voudrais...

4) Les serpents, j’ai une phobie, une vraie phobie, si j’en aperçois un je ne peux m’empêcher de sursauter violemment, et ça peut être pareil avec un lézard, avec un ver de terre, avec une branche même à l’aspect trompeur. Allez, je suis grand maintenant, je me maîtrise à peu près, mais faut vraiment que je prenne sur moi... Et sur un écran, c’est pareil, les scènes où ça grouille, genre cette la fameuse scène de l’Arche perdue, impossible, je mets les mains devant les yeux même si je tente gorge serrée d’écarter les doigts…

5) Faire des courses quand il y a la foule, impossible, j’y vais toujours à contre-temps des autres, je suis au marché dès l’ouverture, pas de grasse matinée le week-end, pareil pour les boutiques, on ne m’y verra pas le samedi après-midi, alors les soldes pensez !!!

6) D’ailleurs je suis du matin. Me lever tôt, sortir par une belle matinée, au premier soleil, quand tout est encore calme, quel bonheur, je suis plus ou moins du soir aussi, sauf qu’il m’arrive de m’écrouler (cf point 3), au fond c’est de l’après-midi que je suis le moins, je crois que je pourrais être un grand siesteur, allez vivement la retraite !

Voilà ce qui est venu, à peu près spontanément, l’un entraînant l’autre. Ce qui est drôle c’est cette image de mes Noëls d’enfance, je ne sais pas du tout pourquoi ça a surgi, comme ça, c’est un souvenir plutôt qu’un fait mais un souvenir naturellement c’est un fait…

Et l’autre aspect du jeu c’est de balancer le bébé à d’autres, cinq personnes en l’occurrence...

Alors voilà, je lance ça à Pralinette parce que je l’aime bien, je la connais un peu et que ça fait un moment que je n’ai pas dialogué avec elle, c’est une façon indirecte de le faire, à Iles Cook parce que je l’ai déjà croisée, qu’elle était partie pour d’assez longues vacances et vient de revenir, c’est une façon de lui dire bonjour, à Ségolène parce que je ne la connais pas mais que je l’approche à travers ses mots forts, que je me plais à la deviner, à Traou parce que je la découvre d’hier et de façon tout à fait indirecte (c’est chez elle que Coumarine a trouvé le tableau énigmatique et beau qui est l’acccroche d’écriture du dernier Paroles plurielles), à AlainX parce qu’il faut bien un homme tout de même, hé, ho, et parce que je pense qu’il ne se prêtera pas à ce genre de mondanités blogosphériques, mais sait-on jamais, histoire de me faire mentir…

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Commentaires
A
Bon allez !<br /> C'est bien pour te faire plaisir<br /> et te faire mentir ! :-)<br /> <br /> Je cède à la pression populaire !
T
Bonjour Valclair, merci de m'avoir passé ce relais... pour un premier contact.<br /> Il faut que j'écrive sur le tableau de Mili aussi... <br /> A bientôt
P
Coucou Val, c'est gentil de penser à moi :-))<br /> Tu es le deuxième blogueur à me demander de participer ; je m'y colle un de ces jours ! bises.
S
Mais qu'est-ce que tu me feras faire, allez, c'est parti !
C
Val? tu ne vas pas écrire sur le tableau de Mili sur Paroles Plurielles?
Les échos de Valclair
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