Le jaune est mis
Hier
ce n’était encore qu’infimes boutons et ce soir revenant du bureau je constate
que le jaune est mis. La floraison du forthysia sur le petit bout de terrasse
devant chez moi est un signe qui ne trompe pas de l’arrivée du printemps plus
encore que cette heure d’été dans laquelle justement on a basculé ce week-end.
Aujourd'hui
il faisait clair, venteux, par moments on se serait cru en Bretagne, grandes
plages de ciel bleu et nuages vivement chassés puis revenant tout aussi vite.
Le soleil quand il veut bien se montrer commence à chauffer sérieusement, on
peut ouvrir le manteau, quitter le pull, sentir l’air sur la peau. Ouf, il est
temps, plus que temps, ça fait du bien.
Cette
promesse de printemps nous en avons plus que jamais besoin, tous autant que
nous sommes. Sachons la regarder. Coumarine hier écrivait là-dessus en se
demandant si ce n’était pas gnangnan ou simplet d’évoquer cela en contrepoint
de toutes ces entrées graves du moment évoquant des perspectives sociales et
politiques plutôt sombres.
Naturellement
non, ce n’est pas gnangnan, c’est seulement vital.