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Les échos de Valclair
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18 mai 2006

Bref stand-by

J’avais deux-trois thèmes de note déjà presque en mots derrière la tête mais là je me mets en bref stand-by.

Les mots pour ici tout près, les mots sur le blog pour les autres plus loin, tous, sont en attente. Il y a des liens entre eux, complexes nécessairement, les entrées récentes d’Alain là-dessus et les commentaires qui l’accompagnaient le disent bien et c’était aussi un point sur lequel je voulais rebondir, c’est en plein dans mon actualité brûlante. Je laisse un peu mûrir, j’ai autre chose à faire dans l’immédiat.

Je prépare ma valise pour Hurtebise où je vais participer ce week-end à un atelier d’écriture animé par Coumarine. C’est loin et c’est près. Quelques heures, un coup de thalys, un coup de voiture, la forêt ardennaise, le monastère. Un changement radical d’atmosphère. C’est une retraite. Oui et non. C’est aussi au cœur de ce qui est en jeu, tous ces mots, mais là-bas ce seront d’autres mots, des mots de hasard, enfin pas vraiment… Je suis content d’aller vers ce lieu, vers cette ambiance, vers ces personnes. C’est une parenthèse. C’est comme un bref temps de vacances. J’ai vu Hurtebise dans l’automne, je l’ai vu sous la neige, je vais le voir j’imagine dans l’éclat du printemps et des renouveaux. Ça ne peut que me faire du bien, un plein d’énergie même si là encore juste avant de partir je m’affole de tout ce que j’ai à faire. Je réattaque lundi matin dès l’aube (enfin, façon de dire…) avec des journées très chargées en assurant deux pleins jours de formation. Je ne suis pas tout à fait prêt, j’aurais eu du temps j’aurais peaufiné un peu plus ma préparation, tant pis j’assume, j’improviserai en partie, je me fais à peu près confiance sur ce plan, je maîtrise à peu près ce sur quoi je planche.

Ce soir en plus nous avons appris le décès brutal d’un cousin. C’était quelqu'un que je connaissais peu et de la génération de mon père. Brutale crise cardiaque. Belle mort diront certains. Pour lui peut-être. Qui sait? Mais pour les autres rappel de la fragilité de toute chose. Mon père n’était pas particulièrement lié à ce cousin mais je suis sûr que ça l’affecte beaucoup, même s’il n’en laisse rien paraître, de voir ainsi quelqu'un de son âge qui paraissait en forme disparaître sans préavis et de sentir les rangs de ses contemporains s’éclaircir autour de lui. Alors chaque jour profiter de l’instant qui est donné. Carpe diem. Vivre l’instant plutôt que l’écrire. Tout ceci est affreusement banal, à la limite du poncif. Mais foncièrement vrai. Il n’y a pas besoin de mots, ceux-là nous les partageons tous.

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Commentaires
N
Oui, moi aussi je prône le "aujourd'hui, l'instant, après on verra...", mais combien sommes-nous à l'appliquer vraiment, pas seulement à le dire car c'est assez "mode".<br /> Je m'aperçois, moi qui vis une situation financière difficile et qui va maintenant durer sur le long terme, qu'il est bien difficile de vivre sans faire de projets, et les projets c'est demain, après, plus tard...<br /> Alors, suis un peu dans le brouillard, moi.
P
Je te dis alors bon week-end, de silence et de calme, de mots et d'amitié. Oui, profiter de l'instant présent, du moindre petit bout de bonheur, c'est chaque jour le moment ou jamais. Bises.
Les échos de Valclair
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