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Les échos de Valclair
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5 novembre 2006

Londres 1

Nous y voici. Cela faisait longtemps que nous n’y étions pas venus. Quinze ans ? Vingt ans ? Vingt ans plutôt, il me semble que nous n’avions qu’un seul enfant à déposer dans une accueillante consigne familiale…

C’était à une Toussaint aussi. Il avait fait très beau comme cela semble aussi devoir être le cas cette semaine si j’en crois la météo.

Voyage rapide. Je m’attendais à ce que l’on voit quelquechose du tunnel, ses abords, la mer peut-être, quelquechose qui aurait marqué la rupture, la frontière, l’insularité. Mais non, il n’y a qu’une annonce vocale, un léger ralentissement, les parois noires à l’extérieur du wagon et vingt minutes après nous y sommes, l’Angleterre n’est plus une île, c’est un peu dommage cette perte des transitions (même si c’est bien pratique), nous voici dans la campagne anglaise qui reste un peu plus bocagée que la nôtre, les voitures roulent à gauche sur les routes, voici les approches de la ville puis voici Londres Waterloo…

Temps beau et doux. Nous décidons du coup de gagner à pied notre hôtel qui est dans le quartier de Pimlico, derrière la gare Victoria. Nous gagnons les bords de la Tamise au pied du London Eye. Foule compacte en ce beau dimanche après-midi, nous avons du mal à avancer avec nos impedimenta sur le quai puis sur le pont de Westminster. On se pose un bref moment derrière l’Abbaye de Westminster pour contempler la lumière d’or qui tombe sur les Houses of Parliament puis nous reprenons notre marche par des rues plus tranquilles. Nous atteignons notre hôtel dans une rue agréable où ils sont légions, une succession de petits hôtels bon marché dans d’étroites maisons géorgiennes.

Enfin bon marché ! Pour Londres ! Les 60 pounds journaliers nous paraissent un peu chers pour la chambre minuscule que nous occupons en haut d’un escalier étroit sous les toits. On ne peut guère se bouger mais enfin il y a une télé ! Imaginerait-on désormais une chambre sans télé ? Et la bouilloire pour le thé. Mais pas la Bible dans le tiroir de la table de nuit. Décidément tout fout le camp !

Après avoir déposés nos affaires nous allons nous promener dans Chelsea, nous franchissons deux fois la Tamise, découvrons de nouveaux quartiers aux belles rénovations, puis revenons par la rue principale de Chelsea, très animée quoique l’on soit dimanche, tous les commerces sont ouverts, décidément là aussi tout fout le camp, le néo libéralisme thatchérien est passé par là, évidemment en l’occurrence pour le plaisir de notre promenade on ne s’en plaint pas.

Mais le soir tombe déjà. Il n’est que quatre heures. Ça c’est dommage. C’est qu’on a deux heures de décalage horaire, une que l’on a pris à Paris même avec le passage à l’heure d’hiver, plus une qui s’est rajoutée en passant la Manche, les anglais aussi ont changé d’heure ce même jour. On s’arrête dans un pub pour dîner très, très tôt, on rejoint notre hôtel et on se couche très, très tôt. Et je m’éveille aussi très, très tôt, ce qui me donne l’opportunité d’écrire ce compte-rendu de notre première journée londonienne d’une façon sûrement plus détaillée que je ne le ferai ensuite…

(Ecrit le 30 octobre)


Londres_Cambridge_Toussaint_2006_007

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