Parenthèse ensoleillée, allez, j'y vais...
Quel temps superbe
aujourd'hui. Envie de campagne, de nature. C’est récurrent ça. J’ai déjeuné
seul dans un petit resto du quartier, je fais cela de plus en plus souvent
plutôt que de rester dans le service. Puis j’ai fait quelques pas dans un parc
qui est par là. Où je ne mets jamais les pieds pourtant. Ça détend, ça coupe la
journée, ça permet la rêverie, je devrais faire ça plus souvent. Le parc est
quasi désert, le soleil brillant et doux sur la peau, je reste un instant face
à lui, la lumière violente en contre-jour me fait cligner des yeux, l’herbe est
très verte… Les bassins du parc sont tous vides pour entretien je suppose. Le
fond de l’un d’eux est en carrelage d’un bleu très soutenu, au-dessus il y a le
bleu du ciel plus pâle entre les bras nus des arbres et des perspectives dont
je n’ai pas l’habitude sur des immeubles du quartier. Il y aurait eu des photos
à faire. Je n’ai pas d’appareil avec moi, je ne le trimballe pas quand je vais
au bureau, mais je fais mes photos dans la tête, clic, clac, c’est fait.
De retour au bureau avant de
rouvrir mes dossiers j’écris ces quelques mots...
Et, rentrant à la maison ce
soir, j’y vais : je me décide, je ricoche. Je poste mon texte 2006 qui
était prêt depuis quelques jours et je m’engage (résolument ?!) dans le
sens 2006 vers les années 19XX.
Je vais tâcher de poster
tous les jeudis. Et je vais essayer de suivre la consigne de façon stricte, une
semaine, une année. Evidemment il va m’en falloir du temps ! Déjà pour
rejoindre 1961 dont j’ai écrit le billet quand je pensais partir dans l’autre sens.
Et pour arriver au terme, un peu plus loin encore, pour atteindre le moment où
l’utérus maternel m’aspirera à nouveau, où j’irais me dissoudre dans les limbes
de l’avant…. Et puis d’ici que de là-bas me prenne l’envie de ricocher dans
l’autre sens… On n’est pas rendu !