Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les échos de Valclair
Derniers commentaires
24 avril 2008

Un air de printemps

Enfin ça sent vraiment le printemps ! Il y a ce bonheur tout simple de poser le manteau et de le troquer pour une veste légère et d’ouvrir son col de chemise, ce bonheur de sentir le corps plus à l’aise, moins engoncé, en contact plus proche avec l’air ambiant, avec le souffle du monde. Evidemment on aurait envie d’un peu de campagne, on a failli partir un peu d’ailleurs car j’ai quelques jours de vacances mais finalement ça ne s’est pas fait.

Ce matin j’ai travaillé un peu dehors. Je n’ai pas la main verte et ne m’occupe guère de nos plates-bandes, de notre coin de verdure en plein Paris, tout petit, mais si appréciable. Mais j’ai nettoyé la terrasse. J’ai arraché le lierre qui avait tendance à devenir un peu envahissant, à se glisser jusque sous les tuiles. J’ai nettoyé la gouttière complètement remplie par une herbe dense. C’est incroyable d’ailleurs : pas de terre, juste l’eau de pluie, des feuilles décomposées, pas mal de petites bestioles et là dessus, sur cet espèce de substrat en décomposition, en hors sol, sans véritables racines, des plantes ont poussées, drues et vertes, sur une bonne dizaine de centimètres de haut. Je me suis senti saisi par cette puissance de vie et de voir ça, d’être confronté à ça, m’a tout simplement fait du bien.

Il faisait bon et sain à travailler là dehors. Meilleur et plus sain sûrement que de rester vissé à son écran, à faire le tour de blogamis ou de blogs à découvrir ou même à chercher des mots pour écrire. Peut-être que je devrais m’occuper un peu plus des plates-bandes !

La terrasse est maintenant opérationnelle. On va pouvoir recommencer à déjeuner voire à dîner dehors de temps en temps. On n’a pas eu l’occasion de le faire encore cette année. Printemps tardif. Cela dit on ne va pas se plaindre qu’il ait plu, on devient sensible à ça maintenant, on est content de savoir que les nappes phréatiques se remplissent correctement, l’eau cette source de vie ! Mais je me remémorais un vieux printemps aussi, celui d’il y a quarante ans dont on parle tant. C’est curieux je n’y vois pas de pluie, pas de froid, et je ne parle pas seulement des jours de mai mais du trimestre qui a précédé où régnait dans mon lycée ce climat électrique d’ébullition croissante. Sélectivité du souvenir !

Publicité
Commentaires
V
Moi je suis addict (ben oui!) et pourtant je me sens bien quand je passe une journée (rien qu'une!) loin de l'ordinateur.. dehors, à faire autre chose. <br /> ça fait du bien, parfois.
P
mais enfin, Valclair, (je viens de te lire chez Pati...) Qu'as-tu besoin de réfléchir, de peser le zist et le zest, de vouloir choisir entre l'un et l'autre, écris bon sang ! Même si tu écris une ligne... Mais tous les jours! Et la retraite, ce n'est pas la Sibérie (la Sibérie, c'est maintenant, ce n'est pas les blogs qui empechent d'écrire, c'est le boulot professionnel qui empêche d'écrire, la preuve, aurait-on un salaire équivalent sans devoir travailler pour un patron - ou un ministre ou un ministère, je suis sûre qu'on choisirait ce cas-là (sauf pour les gens qui n'ont pas de passion autre que les histoires de collègue)...
V
Du désamour? Non, pas du tout, chère Ada. Si peu que j'ai relu trois fois mon texte et ton comm.<br /> avant de percevoir à propos de quoi tu disais ça...<br /> L'écriture m'est de plus en plus essentielle et spécialement celle qui s'enrichit d'échange et de sociabilité comme dans les blogs. <br /> Mais je ne veux pas tomber dans la blogaddiction, je veux équilibrer, la main et la tête, les mots et l'action, le dedans et le dehors ce qui implique parfois de mettre un peu de côté les blogomots et la blogovie.
A
Qu'est-ce que tu nous déclares comme désamour tout de même. (entends le "nous" au sens de la blogosphère, je le prends au mot et m'en drappe,moi qui blogue si peu). <br /> Tu as de la chance d'avoir une plate-blande au sens propre... Profite bien de ce printemps tout de même un peu capricieux, j'ai quand même souvenir d'avoir attrapé des coups de soleil en région parisienne l'année dernière à la même époque et je suis sûre que ma peau est moins sélective que ta-ma-notre mémoire !
Les échos de Valclair
Publicité
Publicité