Brouillamini d'esprit
J’avais des quantités de
choses à faire en rentrant du boulot ce soir, dont pas mal de matérialités
agaçantes (genre déclaration d’impôts). Je n’en ai pas fait la moitié. Entre
autres choses je voulais aussi imprimer, mettre en forme de vieux textes. Je
l’ai fait en partie mais je me suis perdu au milieu d’eux. Pas facile la
gestion des strates du temps, de son temps à soi et du temps historique.
Je voulais en particulier
mettre en ligne la suite de mes récits de 68. Ça m’a semblé hors de propos sur
le moment. Pas trop envie de jouer au tonton Valclair avec mes histoires
d’anciens combattants. Bon, je le ferai, mais plus tard. Je pensais à mes amis
de Kaléioplumes aussi qui écrivent là-dessus en ce moment, j’ai été y jeter un
coup d’oeil et eu la vague envie de les rejoindre pour aller mettre mon grain
de sel sur leurs évocations.
Ma concentration n’était pas
totale non plus. Je pensais à mon week-end. Je vais rencontrer quelqu’un avec
qui j’échange des mots depuis fort longtemps mais que je ne connais pas irl
comme on dit. Ce n’est jamais anodin ça même quand on commence à être un
blogueur habitué aux dévirtualisations.
Bref tout ça en tout cas a
fait un joli brouillamini d’esprit !
Facétie des objets aussi,
qui n’ont rien arrangé. Mon ordinateur a été pris de folie. Dans mon traitement
de texte soudain passant à la ligne je me retrouve en néerlandais !
Messages d’erreurs et bizarreries à tous les étages. Proposition de chargement
d’un correcteur orthographique surgissant presque à chaque mot ! L’agaçant
est que cherche à comprendre, ce qu’il ne faut jamais faire dans ce genre de
situation. Mon ordi a dû être marabouté ! C’est un coup des flamingands
ça. Non content de vouloir s’emparer de l’arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvorde,
voilà qu’ils veulent m’empêcher d’écrire dans la langue de Molière...
Bon là j’en rigole mais sur
le moment, jolie prise de tête !
Allez j’en reste là de ce
billet un peu sans queue ni tête. J’ai une valise à faire moi. Je n’ai pas
bougé de Paris à Pâques ni pendant les ponts alors là cette petite escapade est
bienvenue. Et donc Mai 68 et mes vieilleries ce sera pour mon retour, tant pis
si je me décale des dates anniversaires au jour près que je voulais m’amuser à
respecter.