De la nuit à la nuit
Hier j’ai dû aller tôt à mon bureau. J’y étais vers 8h, y arrivant alors que la nuit faiblissait à peine. J’en suis sorti un peu après 17h, il faisait nuit noire, il pleuvait en plus, d’une petite pluie froide et pénétrante…
Je ne suis pas sorti entre temps. J’ai déjeuné sur place dans la kitchenette du service d’un plat tout fait de supermarché. J’avais une journée chargée mais sans enjeux motivants, j’étais éclaté dans mes activités, c’était une journée non sans temps morts pourtant mais insuffisant pour que je puisse m’échapper soit physiquement, soit même dans ma tête. J’ai essayé, de ci, de là, mais sans conviction, coups d’œil sur des blogs, tentatives de gribouillages pour moi mais décidément je n’y arrive pas vraiment quand je suis au bureau.
En tout cas quand je suis sorti j’avais la sinistrose de cette nuit déjà tombée.
Comme si je m’étais fait voler le temps de lumière de ma journée, comme si le jour avait été simplement effacé.
Brr, c’est ça que je n’aime pas de l’hiver, ces jours trop courts, ces jours où on ne voit pas la lumière. Heureusement que je ne vis pas en Scandinavie!
Ce matin j'écris alors qu'il fait nuit toujours. Je poste et puis j'y vais...
Pfou, il serait temps que je m’échappe !