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Les échos de Valclair
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1 décembre 2009

De la nuit à la nuit

Hier j’ai dû aller tôt à mon bureau. J’y étais vers 8h, y arrivant alors que la nuit faiblissait à peine. J’en suis sorti un peu après 17h, il faisait nuit noire, il pleuvait en plus, d’une petite pluie froide et pénétrante…

Je ne suis pas sorti entre temps. J’ai déjeuné sur place dans la kitchenette du service d’un plat tout fait de supermarché. J’avais une journée chargée mais sans enjeux motivants, j’étais éclaté dans mes activités, c’était une journée non sans temps morts pourtant mais insuffisant pour que je puisse m’échapper soit physiquement, soit même dans ma tête. J’ai essayé, de ci, de là, mais sans conviction, coups d’œil sur des blogs, tentatives de gribouillages pour moi mais décidément je n’y arrive pas vraiment quand je suis au bureau.

En tout cas quand je suis sorti j’avais la sinistrose de cette nuit déjà tombée.

Comme si je m’étais fait voler le temps de lumière de ma journée, comme si le jour avait été simplement effacé.

Brr, c’est ça que je n’aime pas de l’hiver, ces jours trop courts, ces jours où on ne voit pas la lumière. Heureusement que je ne vis pas en Scandinavie!

Ce matin j'écris alors qu'il fait nuit toujours. Je poste et puis j'y vais...

Pfou, il serait temps que je m’échappe !

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Commentaires
M
il m'arrive de faire souvent des rêves de lumière, ça compense!!
V
Oui il y a du vrai dans ce que tu dis, Mariem, mais n'est-ce pas la posture de la plupart de ceux qui écrivent à propos d'eux-mêmes, cette écriture qui est paradoxalement à la fois une façon de cultiver sa mélancolie et de la combattre. Parfois je me dis qu'observer, qu'écrire c'est un substitut de la vie mais parfois aussi que ça en décuple la saveur.<br /> <br /> Oui il y a un fond de tristesse assumé derrière tout ça (ce que j'appelle parfois la ligne grise) et en même temps je ne suis pas triste en général et, non, je ne suis pas encore descendu du train, je compte bien saisir ce que la vie peut offrir de beaux moments d'intensité, de rencontre, de partage, de découverte.<br /> <br /> Ne t'excuse pas d'avoir été aussi directe. Je te remercie au contraire de dire les choses telles que tu les ressens, peut-être n'es-tu pas la seule à me percevoir ainsi et cela m'éclaire alors sur l'image que je laisse sourdre de moi, peut-être plus grise que la réalité. Et en tout cas bienvenue par ici, n'hésite pas à revenir.
M
Bonjour Valclair, c'est la première fois que je viens sur ton blog. Ton écriture est agréable fine et intelligente, mais je trouve qu'il y a beaucoup de tristesse dans ce que tu écris, comme si tu étais spectateur des autres et de toi même, comme si lui vie filait devant toi, comme si tu étais déjà descendu du train. Tu parles beaucoup de tes amies, mais toi tu as peut-être le droit d'être aimé et écouté aussi. Bon je suis désolée d'être aussi directe, ça ne me regarde pas au fond, mais comme tu en parles ici je me permet de dire ce que je pense. Ma vie n'est pas une réussite et une fois de plus je me mêle de ce qui me regarde pas. En tous cas je trouve ton blog très touchant.
V
C'est bien toute la question Pivoine: Par -18, en filant à raquette sur les terres d'Ondine, dans la nuit chaleureuse pour aller au pub en Irlande, sous la saucée dans une fôrêt odorante, tout ça OK je veux bien. Moins pour un "bête boulot" comme tu dis (même si mon boulot n'est pas tout à fait bête).
P
Ceci dit, la canicule, je n'aime pas non plus, mais moins 18° comme en janvier 85, et être obligée de sortir pour aller faire un bête boulot... je préfère ne pas y penser non plus !
Les échos de Valclair
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