Billets en rafale
Je mets en ligne mes billets
écrits pendant tout ce temps où j’étais déconnecté, en leur attribuant la date
à laquelle ils ont été rédigés. Je les mets finalement tous en ligne sans trop
réfléchir. Certains étaient prêts à être publiés depuis mes lieux de séjour
mais finalement j’ai manqué mes rendez-vous au cyber café. Certains autres, sur
le moment, je croyais que je les garderais hors-ligne (Coup de cafard et
surtout Vérité de l’insomnie).
Elle n’est pas bien
glorieuse l’image que l’on donne de soi dans les moments où l’on fait face à
des coups de déprime ! Et puis il y a une certaine indécence à
s’appesantir sur des ressentis négatifs quand on ne vit aucun drame, qu’on ne
manque de rien, qu’on est en bonne santé.
Mais le temps passe. C’est
moins difficile de mettre en ligne ces billets noirs quand ils sont noyés parmi
d’autres. Ma vérité ne se résume pas à ces billets mais ils sont ma vérité
aussi, alors pourquoi les cacher. Donc, va pour la publication. Des lecteurs
s’y arrêteront quand d’autres seront agacés, y voyant peut-être une forme de
complaisance. Mais qu’importe : personne n’est obligé de lire.
Ma semaine en Bretagne et la
déconnexion totale m’ont fait du bien. Là je sens que j’aurais plaisir à aller
lire tranquillement les billets et des uns et des autres, à replonger dans le
cyber monde. Mais je n’ai pas le temps pour le moment, je n’ai fait que
survoler, je ne fais que passer, je repars demain. La vraie reconnexion ce sera
pour mon vrai retour d’ici une dizaine de jours. Pour l’heure je m’en vais à
Berlin, une ville que je ne connais pas, découverte d’une belle ville et
découverte culturelle en perspective donc, et puis je vais y voir mes fils qui
y seront aussi, ce qui sera un autre plaisir…