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Les échos de Valclair
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4 mai 2006

Paris Carnet première

Hier j’ai été à mon premier Paris Carnet. Disons mon premier vrai Paris Carnet. J’avais participé cet été à une version pique-nique sur les pelouses du parc floral mais je ne m’étais encore pas risqué dans l’entassement de l’espace clos d’un café (c’était du moins ce à quoi je m’attendais, il en a été autrement).

A priori j’ai un peu de mal avec ce genre de grands raouts. J’ai toujours peur de me sentir mal intégré, de ne pas trouver ma place. En plus je préfère infiniment les rencontres en petits comités ou en tête à tête où l’on peut aller plus loin et plus profond dans l’échange. Et puis je crains l’étouffement dans les salles resserrées et enfumées, le manque de fluidité. Mais là, de ce point de vue, c’était génial, le temps était avec nous, il y avait option terrasse possible, j’y suis resté toute la soirée, ça a été mon premier grignotis en terrasse de la saison et ça j’adore, être dehors. Et puis il y avait, dansantes, les bulles de savon qui éclataient autour de nous en donnant un petit air de fête à tout ça (diable ça fait rudement longtemps que je n’ai pas fait éclater des bulles de savon moi…)

Et il y avait les gens aussi naturellement, c’est pour ça qu’on vient d’abord, rencontrer les personnes qui sont derrière les mots, en retrouver certains, en découvrir d’autres.

Et cette fois justement était présente cette chère Samantdi de passage à Paris, nos amis toulousains sont encore en vacance. Elément puissant de motivation pour me conduire ici, propre à balayer mes résistances, je ne pouvais pas manquer ça. Je l’ai retrouvé avec grand plaisir, toujours aussi tonique et enthousiaste. J’ai pu faire aussi la connaissance de Traou, conforme à l’image que j’avais d’elle à travers ses mots, je la perçois, comment dire, de « bon aloi » au sens premier du terme, nette, claire, quelqu’un avec qui on se sent d’emblée en confiance, j’ai parlé avec elle notamment d’écriture et d’ateliers, j’ai envie de la connaître mieux. J’ai eu le plaisir de discuter un peu plus longuement qu’au pique-nique avec Tarquine très attachante, d’évoquer avec Mélodye notre connaissance commune Pralinette et un certain week-end berrichon auquel je n’avais pas participé mais dont j’avais suivi les comptes rendus en ligne (à l’époque j’en étais à mes premiers contacts en tête à tête dans ce monde, l’idée de rassemblement plus large me paraissait alors totalement artificielle et incongrue). J’ai parlé avec G, vouvoyeur acharné, à l’écriture vivement recommandée par d’aucune mais dont le site pour le moment est en sommeil (que dis-je : tout va vite : je viens de voir qu’il a posté une entrée sur l’aventure dans son blog msc). J’ai pu avoir quelques échanges trop brefs avec d’autres déjà connus comme Kozlika, Vroumette ou encore Anne, toute épanouie autour de son bébé qui manifestement s’apprête à débarquer d’ici peu. J’ai croisé aussi mais sans avoir vraiment le temps d’échanger avec lui le trop fameux Garfieldd (trop fameux, parce qu’il se serait bien passé des causes de cette célébrité là !) et puis des tas d’autres aussi dont j’ai grappillé des mots au passage, des noms de sites et des envies d’y aller voir.

Et c’est là que le bat blesse d’ailleurs. Dans toute cette richesse humaine, dans cette accumulation de mots, d’images, de pensées, de rêves, d’expériences, il y en a beaucoup que l’on aurait la curiosité d’aller voir puis pour certains le plaisir de suivre. Il y a tous ces jeux avec les mots auxquels on aimerait avoir le temps de s’amuser. Et tout cela s’ajouterait alors à mes autres cercles, celui de Coumarine et de mes amis belges, celui de Ségolène et Tristana, à mes « grands anciens » que je lis plus ou moins régulièrement depuis des années, certains qui sont des étoiles solitaires comme Eva volontairement éloignée de tout cercle et d’autres qui continuent à donner des mots forts et riches mais à l’abri de leurs mots de passe. Risque alors de l’overdose, du zapping qui laisse frustré. N’en jetez plus ! Mais si, si, jetez-en encore… Tension toujours renouvelée entre cette volonté de tout découvrir, de tout embrasser, de tout s’approprier de la richesse infinie du monde, des livres, des paysages et des personnes et la nécessité de la centration sur l’essentiel, de l’allégement de tout ce qui envahit, de l’épure à laquelle on voudrait tendre…

Mais tout paradoxe mis à part reste que je suis revenu de cette soirée plutôt bien, plutôt content, plutôt requinqué après des journées où le malaise avait été très présent. C’est cela qui compte non…

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Commentaires
P
Du retard dans mes lectures, je rattrape ;-) Contente pour toi de cette sympathique réunion de blogueurs(j'avoue que moi aussi cela me ferait un peu peur).
P
Aaaaah! Bonsoir cher Val. Ce qu'il faudrait, c'est un Paris-Bruxelles-Paris@Carnets !!! <br /> Les blogueurs belges parlant aux blogueurs français... (Enfin, j'aime mieux le terme de "diariste" que tu emploies volontiers). <br /> Aujourd'hui, j'ai pris un verre place De Brouckère, à la terrasse du Métropole, j'ai dit à l'amie qui m'accompagnait: on se croirait à Paris! (Et nous étions à une terrasse à Paris, samedi dernier). Faut dire que vu le nombre de jours de pluie, de vent et de froid à Bruxelles... On ne se bouscule pas aux terrasses. Sauf quand il fait chaud justement!
C
@Traou...Oui, ce serait à envisager...à réfléchir, à organiser... <br /> Le WE de mai à Hurtebise est rempli, compressé!!!<br /> Par contre pour celui de juin il me reste de la place. Dommage que cela ne te convienne pas...<br /> (euh...je te maile...)
T
@Coumarine : J'envisageais d'aller à Hurtebise. Nous en avons parlé l'autre soir avec Valclair qui m'a donné le programme (le hasard : un thème qui m'inspire) mais les dates de juin ne me conviennent pas. Que tu viennes à Paris, voilà une bonne idée ! Nous allons y songer, n'est-ce pas, Valclair ?!
A
Hé hé !!<br /> Des femmes !<br /> Que des femmes !!<br /> <br /> Ah ! Valclair !!!.... <br /> quel homme !!!
Les échos de Valclair
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