Entrée en week-end
Ouf! J’en ai fini de ma
deuxième semaine de travail. Elle a été sérieusement corsée finalement. Un peu
comme chaque année, la première, que pourtant je redoutais, s’était révèlée
assez soft, l’équipe n’étant pas encore au complet, nos partenaires extérieurs aussi
n’étant qu’à moitié rentrés. C’est pendant la deuxième semaine que ça
s’accélère et sacrément, que surgissent les imprévus et les situations à
dénouer d’urgence, que je prends la mesure des difficultés qui risquent de
marquer l’année. Alors les journées sont plutôt longues, au point que je ramène
du travail à la maison ce qui est plutôt rare pour moi. Et comme en plus
j’avais pas mal de choses sur le feu dans le cadre de mon activité associative,
ça a fait beaucoup.
Du coup je n’ai pas mis le
nez chez mes blogamis depuis plusieurs jours, ni prolongé les explorations que
j’avais entamées sur de nouveaux continents de la blogosphère. Le peu de
lecture plaisir auquel j’ai pu m’adonner s’est concentré sur Green, que je n’ai
pas voulu lâcher, un petit paquet de pages chaque soir, à ce moment délicieux
où je me glisse entre les draps, où je ferme les écoutilles sur le présent et
sur les quotidiennetés, où je m’évade. Pour ça Green c’est mieux que les blogs,
il me porte plus loin ! Le voici rentré de la « Terre
lointaine », oscillant dans sa vie de jeune homme entre aspirations
religieuses et fièvre de désirs charnels, le voici entrant à petits pas dans le
monde littéraire du milieu des années vingt…
Mais enfin voilà ma semaine
est finie, j’ai terminé tout ce que j’avais à faire et pu préserver mon
vendredi après-midi, je suis rentré à la maison sans aucun dossier, voilà,
voilà, clôture côté boulot jusqu’à lundi matin. Je peux librement m’occuper du
reste.