Après Noël
Me
voici de retour à Paris après ce petit intermède breton suivi de la soirée du
réveillon et de la journée de Noël passé en belle banlieue parisienne chez la
maman de Constance.
Les
réunions de famille se sont bien passées dans une ambiance détendue et
chaleureuse et je m’y suis senti plutôt bien. C’est en général le cas
finalement. C’est à l’avance plutôt que j’en suis un peu angoissé. Je crains le
nombre imposant que nous sommes, une trentaine de personnes pour le réveillon
tout de même, douze encore pour le repas du lendemain midi avec ce que cela
implique de lourdeur matérielle à gérer dans un appartement même spacieux comme
l’est celui-ci, c’est un espace forcément resserré et un peu étouffant pour un
tel nombre d’invités. Pour ma part de toute façon je préfère les rencontres
plus restreintes dans lesquels on a bien plus de chances d’être vraiment
présents aux uns et aux autres. Je crains la surabondance des mets et des vins
face à laquelle, ma gourmandise aidant j’ai du mal à me retenir et qui me
laissent au final l’estomac lourd et la bouche chargée. Je crains la frénésie
autour des cadeaux et me sens toujours gêné de leur surabondance. Enfin tout
s’est bien passé, j’ai su modérer mes appétits et me mettre dans une
disposition d’esprit qui m’a permis de bien vivre le moment.
Je me suis ménagé un sas, outre les quelques heures de sommeil, entre le rangement des agapes du soir et la préparation du celle du lendemain midi. J’ai été me promener deux heures dans la vieille ville et le parc du château, laissant de façon un peu égoïste Constance et sa maman s’affairer. Mais j’avais besoin de cette respiration. J’en ai profité pour récupérer à la sortie du RER Papa qui nous rejoignais pour le repas de midi et nous en avons profité pour faire une promenade sur la terrasse du château. J’ai aimé ce bref moment de complicité plutôt silencieuse mais chaleureux, passé seul à seul avec lui avant de rejoindre les autres. Il y avait de belles lumières, le soleil jouait avec la brume, la Seine fumait à nos pieds, Paris se devinait au loin.
Maintenant
s’offrent à moi quelques jours de vacances parisiennes. Elles vont passer vite
j’ai mille projets dans la tête à caser dans ces journées, je n’en ferai pas la
moitié, il faut l’accepter, ne pas se mettre trop la pression, c’est les vacances
non… Pour le moment je vais profiter de cette matinée qui s’ouvre pour faire
une petite tournée de diaristes et pour effectuer les mises à jour en retard de
mon blog.