Les jours sans...

Ce matin en allant au bureau il n’y avait en moi aucun pétillement porté par la marche, aucune envie à l’égard de la journée qui s’ouvrait, il n’y avait que des pensées pesantes…

Est-ce le temps redevenu gris, froid et venteux, est-ce l’ennui face à mon travail professionnel à l’égard duquel je me sens désormais tellement usé qu’il serait temps que je m’en aille, est-ce un problème de santé, minime, mais qui m’agace, est-ce l’annonce pendant ce week-end du décès d’une cousine âgée, (mais qui ne l’était pas il y a si peu de temps, avancée inexorable du temps !), est-ce une certaine solitude parmi la foule, est-ce la pensée des contraintes matérielles qui rendent si compliquées mes rencontres avec une amie très chère, est-ce une simple et inévitable descente d’énergie après des journées fortes et qui m’avaient vivifiées ?

Un peu de tout cela sans doute.

Il faut faire aussi avec les jours sans, ils ont leur place et ne peuvent tout à fait être passés sous silence !

Comments

[Aude Nectar]

Les jours sans souvent chez moi c'est du à la fatigue, je vois tout en noir quand je manque de sommeil, c'est la déprime !
Enfin tu avais des raisons autres d'être un peu morose, c'est bien de l'écrire.

[ségolène]

je connais un lieu, un petit coin de paradis, entre ciel et terre, où nous irons refaire le monde, où plus aucune solitude...parmi la foule...
Promis.

[valclair]

Oui Pati il y va aussi de la véracité de ce journal de ne pas passer ces moments là sous silence.
Et les pointer pour soi-même, mais bien sûr sans s'y complaire, est aussi une façon de tenter de les neutraliser et de mieux rebondir sur les jours avec comme le dit Mailie.
Merci à tous de vos passages amicaux.

[Mailie]

Mais c'est aussi parce qu'il y a des jours sans qu'on apprend à savourer les jours avec...

[Filo Filo]

Ben oui, des jours avec et des jours sans. Cette semaine me semble morne, grise. A côté du week-end chaleureux, riche en relations humaines. Pffft, peu de motivation à bosser. Une gorge douloureuse, les yeux qui piquent et le nez bouché ...

Courage, Valclair. Je suis sûre que demain, ce sera déjà mieux ! Et maintenant, tel qu'il est, on l'accepte, hein ?