Mai, il y a longtemps

Hier, suite à la demande d’une amie, j’étais à la recherche d’une vieille page de journal, et du coup j’ai été amené à me promener sur mon ancien site.

Je suis retombé sur mon récit de mai 68. J’en avais commencé la publication par petites tranches il y a deux ans lorsqu’on était en plein dans la frénésie commémorative des 40 ans. (C’est fou d’ailleurs les frénésies commémoratives, il y a une véritable explosion dans tous les médias, ça dure un temps très bref et puis la vague se retire aussi brutalement qu’elle s’était gonflée !)

J’ai bien publié quelques épisodes à peu près aux dates anniversaires mais j’avais prévu d’évoquer aussi la fin du mouvement et l’automne qui a suivi mais ça c’était resté en plan. Passé l’été je n’y avais plus pensé.

Oubli significatif, peut-être…

Mais oubli réparé. Je viens de publier ce complément. Si ces vieilles lunes en amusent certains, c’est ici…

Comments

[valclair]

Ben tu sais, c'était l'air du temps. Je n'ai jamais été mao, par contre nous étions, disons, guévaro-troskystes. Mais tu as quelques années de moins que moi et ça compte, tu n'étais pas encore ado au moment de la grande vague qui nous a porté, tu l'es devenu quant tous ces mouvements là étaient déjà bien engagés dans leur déclin.

[nuages]

Je suis allé voir, je suis allé lire. C'est intéressant et souvent émouvant, cette passion juvénile, ces engagements.
Mais ce que je n'ai jamais compris, c'est cette admiration béate pour le Vietnam du Nord de Ho Chi Minh, pour la Chine maoïste, pour le Cuba castriste. Je n'ai jamais eu, tout en ayant été plutôt de gauche même dans ma jeunesse, d'admiration ou d'indulgence pour Che Guevara, Fidel Castro, Ho Chi Minh, Mao, la Révolution Culturelle. Il y avait beaucoup, beaucoup d'aveuglement là-dedans...