Giboulées...
Ça y va les giboulées en ce
moment, giboulées dans le ciel et giboulées dans l’animal…
C’est plutôt soleilleux
pourtant en moi en ce moment. Je me sens plutôt porté. C’est l’effet toujours
de ma prise de parole de l’autre jour, pas tant pour ce qu’elle a été en
elle-même que pour ce qu’elle exprime en profondeur d’un cheminement à l’œuvre.
Non décidément ce n’est pas tout à fait l’homme immobile. D’autant que
là-dessus sont venus se greffer d’autres éléments de nature à me booster sérieusement
et dont je parlerai quand il sera temps.
Mais quelle cyclothymie
aussi !
Vendredi et une bonne partie
de la journée de samedi je me suis senti totalement abattu. La cause immédiate
en a été une panne d’ordinateur. Imprévisibles, exaspérantes machines !
Enfin pas si imprévisible que ça, la catastrophe me pendait au nez. Depuis un
moment mon écran faisait des siennes, manifestant une inquiétante instabilité,
pâleur soudaine ou zébrures et zig-zag puis rideaux défilants
verts/bleus/blancs. J’ai pensé que c’était un problème de connexion électrique,
un faux contact entre l’écran et le reste du portable puisque en manipulant
délicatement l’écran, je parvenais quoique de plus en plus laborieusement, à
trouver la position idoine permettant de retrouver la stabilité. Mais vendredi
rien à faire. L’instabilité tourne au blocage total, qui entraîne le blocage de
l’ordinateur. Je tente en vain des redémarrages sous divers modes. Rien à
faire. Et moi qui n’est pas fait toutes les sauvegardes nécessaires ! En
tout cas voilà que mon vendredi après-midi, moment normalement de plaisantes
escapades et qui n’est plus qu’agacements informatiques.
J’avais pas mal de tâches prévues sur l’ordinateur pour ce week-end. Alors je passe sur celui de Constance. Mais je n’aime pas. Je ne suis pas chez moi. Je n’ai pas les fichiers, les liens, les programmes dont j’ai besoin. Je reconstitue certaines choses à partir de sauvegardes que j’ai sur ma clé. Je me sens maladroit. Je ne suis pas à l’aise avec Vista auquel je ne suis pas habitué. Pertes de temps ! Et puis il y a autre chose. Je me sens mal à l’aise. Je ne me sens pas chez moi. Je ressens souvent l’envie « d’une chambre à moi », alors là, ne même plus avoir mon ordinateur ! Je me sens dépossédé !
Mais aussi je m’agace de mon agacement. Il dit la dépendance dans laquelle on est, dans laquelle on se met avec ces machines infernales et globalement avec toute la technologie qui nous entoure. J’ai des pensées d’allègement, d’espace, de silence alentour, d’une simple plume crissant sur le papier. Mais j’ai aussi la pensée que je me plais à ces dépendances que je me suis données et que l’idée de m’en affranchir n’est qu’un fantasme.
N’empêche pendant tout ce temps, tout le reste, tout ce qui m’avait porté est comme éteint, effacé. Et même un coup de fil important que j’avais à donner avant le week-end à propos de la maison brûlée est passé à la trappe, je l’ai totalement oublié.
Et je m’en veux terriblement
de m’être laissé piéger, de n’avoir pas mieux réagi, avec plus de mesure, avec plus
de distance.
C’était là ma méchante bourrasque…
PS: il n'y a aucune raison pour que certains paragraphes apparaissent en plus gras! J'ai copiér/collé deux fois à partir de word pour essayer de rétablir. Rien à faire. Encore une facétie informatique. Je ne m'acharne pas. C'est comme une illustration du billet ça , la malice des choses! et encore un truc qui me donne envie de passer chez dotclear pour contrôler ce que je fais.