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Les échos de Valclair
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24 février 2010

Rêve de départ

Ce matin, comme nous partions dans le midi j’avais mis le réveil un peu tôt. Sa sonnerie m’a trouvé en plein rêve, un rêve riche et goûteux et suffisamment consistant pour que je me précipite sur mon carnet afin de le retenir. Ce soir dans la maison de ma cousine qui une fois encore nous accueille je m’empresse de le retranscrire à partir de ces notes de réveil :

Je dois partir à Lyon mais j’ai des choses à faire à Paris d’abord dans un endroit qui ressemble vaguement au quartier Palais Royal-Tuileries. Je suis en voiture et j’ai prévu de dormir à l’hôtel pour être prêt à partir le lendemain. C’est un hôtel luxueux mais vieillot et rébarbatif dans un immeuble imposant, à la longue façade néo-classique. Aucune vitre en devanture, pas de groom devant la porte, un lourd porche de bois en haut de quelques marches. Je le pousse avec peine, j’entre dans un vaste hall quasi désert avec au fond un minable petit bureau derrière lequel personne ne se tient. J’attends un moment, un type surgit, je lui dis que j’ai réservé. Il sort un gros registre qu’il parcourt à la recherche de mon nom mais en ayant du mal à se débrouiller avec l’ordre alphabétique. Je l’aide, on trouve mon nom, avec le numéro de ma chambre. Il détache une feuille d’une sorte de carnet à souche, avec mon nom, le numéro de ma chambre 2-5-7, le prix. C’est écrit à la main, d’une façon peu lisible : 3250 ? 3350 ? Je ne parviens pas à déchiffrer mais ça me paraît horriblement cher de toute façon. Je veux me faire confirmer mais le type a déjà disparu. Je commence à me dire que c’est complètement idiot cette étape à l’hôtel. Si encore j’avais été à mi-chemin, mais là, à Paris, quelle idée de ne pas aller dormir tout simplement chez moi. Mais je me sens engagé par ma réservation, je ne me vois pas me dédire et pars à la recherche de ma chambre. Pas facile. Je monte au second par un grand escalier. Les numéros de chambre n’ont pas la même structure que la mienne. Je croise des types, genre hommes d’affaire, qui me jettent des regards méprisants comme si je n’étais pas assez bien pour cet endroit. J’ouvre des portes, sur de vastes salons. J’en traverse un, des gens écoutent fascinés une conférencière, une vieille femme habillée de façon extravagante qui débite à son public un discours bizarre, rempli de recommandations morales très injonctives et considérations religieuses fumeuses. Elle a l’air d’être une espèce de gourou pour tous ces gens. Ça me met mal à l’aise et je passe sans m’attarder. Enfin quelqu’un me renseigne : il faut que je prenne l’ascenseur qui est au bout du couloir et que j’aille au 5° étage. J’ai du mal à entrer dans la cabine qui est occupée par plusieurs couples avec d’encombrants landaus d’enfant. Je me tasse comme je peux. L’ascenseur s’élève mais très vite il adopte un déplacement horizontal. Il sort de l’immeuble, en fait c’est une sorte de cabine suspendue à un rail, nous nous éloignons du centre, je vois les rues et les passants à mes pieds. L’urbanisme change, les immeubles sont remplacés par des villas cossues, il y a des jardins, beaucoup d’arbres. Au terminus je descends. Quelqu’un m’indique l’hôtel qui à quelques rues de là. C’est un immeuble lépreux, le rez de chaussée est occupé par un café décati. Un type au bar me dit que c’est bien ici. Une femme de ménage vient chercher ma valise et me précède dans les étages. Nous arrivons dans une grande chambre avec plusieurs lits. Le mien est au centre. Elle me dit qu’on va déplacer l’armoire pour que je sois un peu isolé. Je suis vraiment mécontent, scandalisé même, je me souviens de ce que je paye, je me demande vraiment quelle mouche m’a piqué pour que je décidé d’aller à l’hôtel et m’en veux terriblement de ma bêtise. La femme s’échine à pousser l’armoire, elle a du mal, je me dis qu’elle n’y est pour rien, alors je l’aide en me disant qu’elle n’est pour rien dans l’arnaque que constitue cet hôtel. Elle me laisse. Je commence à déballer mes affaires, il n’y en a plein le lit, dont je m’aperçois qu’en fait ce n’est même pas un lit mais juste un matelas posé par terre. Je me dis que vraiment ce n’est pas possible, qu’il faut vraiment que je rentre chez moi, après tout je n’ai encore rien payé. Il faut que je refasse ma valise, que je retrouve mon chemin, que je parte chez moi, d’ailleurs chez moi c’est chez mes parents, je suis encore un tout jeune homme…

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Commentaires
M
décidément ces déambulations dans le rêve sont de mes côtoients inconscients..j'ai encore rêvé cette nuit d' aménagement d'intérieurs mi-hôtel, mi-propriété.. des murs à restaurer sous la direction d'une architecte mi professionnelle mi amie ; de décors imprévus , de couleurs à harmoniser.. etc...<br /> après avoir lu tes périgrinations nocturnes avant de m'endormir non sans y imaginer quelque rapport avec ton réel tourmenté
A
Il a un côté "Vaclair au pays des Merveilles" ce rêve.
Les échos de Valclair
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